Le plus beau voyage…

C’est aux alentours de 2010 que cette phrase est attribuée à Loïck Peyron¹ sans que l’on soit certain de son authenticité ; mais, dès 1999, elle apparaît dans la bouche de l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau :

Jean-Jacques Milteau a joué sous de nombreuses latitudes. Assis sur la Muraille de Chine, par exemple. « Mais le plus beau voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait », lance-t-il encore.

Robert Migliorni, « Milteau de bouche à oreille », La Croix, 8 octobre 1999, p. 19

Toutefois, l’ancêtre de notre citation est probablement dû à Henriette Charasson en 1928 :

J’ai compris soudain que le plus beau voyage est celui qu’on ne fait pas.

Henriette Charasson, Deux Petits Hommes et leur mère, p. 151

Notes

1. Par exemple, dans Christian Nau, Encyclopédie des tours du monde, p. 220.

Sources

• Charasson (Henriette), Deux Petits Hommes et leur mère, Ernest Flammarion, cop. 1928.
• Migliorini (Robert), « Milteau de bouche à oreille », La Croix, 8 octobre 1999, p. 19.
• Nau (Christian), Encyclopédie des tours du monde : sur mer, sur terre et dans les airs, Paris, L’Harmattan, DL 2012.

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