Rien ne sèche plus vite…
«
Rien ne sèche plus vite qu’une larme.
»
Quemadmodum enim dixit rhetor Apollonius, « Lacrima nihil citius arescit ».
Car, comme le dit le rhéteur Apollonius, « Rien ne sèche plus vite qu’une larme ».
Cicéron, De l’invention, I, lvi, 109.
En 16122, le dramaturge John Webster complétera ainsi l’adage de Molon :
There’s nothing sooner drie than womens teares.
[…] il n’est rien qui tarisse plus vite que les larmes des femmes.
John Webster, The White Divel, p. [73] ; trad. Camille Cé, Le Démon blanc, p. 100.
Notes
1. Le Dictionnaire de citations du monde indique par erreur iie siècle av. J.‑C.
2. Le Dictionnaire des proverbes, sentences et maximes indique par erreur 1608.
Sources
- Cicéron, « De inventione », « De optimo genere oratorum » « Topica », trad. Harry Mortimer Hubbell, Londres, William Heinemann Ltd / Cambridge (Mass.), Harvard University Press (coll. « The Loeb Classical Library »), 1960.
- Cicéron, De l’invention, éd. et trad. Guy Achard, Paris, Les Belles Lettres (« Collection des universités de France »), 1994.
- Dictionnaire de citations du monde, sous la dir. de Florence Montreynaud, nouvelle éd. revue, mise à jour et augmentée, Paris, Le Robert (collection « Les Usuels »), DL 2008.
- Maloux (Maurice), Dictionnaire des proverbes, sentences et maximes, Paris, Larousse (coll. « Références Larousse », série « Langue française »), DL 1980 (éd. 1991).
- Webster (John), « Le Démon blanc » (« Vittoria Corombona »), suivi de « La Duchesse d’Amalfi », trad. Camille Cé, Paris, La Renaissance du livre (« Collection de littérature ancienne française et étrangère », série « Les Contemporains de Shakespeare »), s. d.
- Webster (John), The White Divel, or, The Tragedy of Paulo Giordano Ursini, Duke of Brachiano, Londres, N. O. pour Thomas Archer, 1612.
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