L’univers m’étonne
«
L’univers m’étonne.
»
Cette phrase se trouve bien dans l’œuvre de Louis Scutenaire1. Mais cet aphorisme de 1945 est largement précédé par la réflexion d’Anatole France issue d’un article de 1893 consacré à Stéphane Mallarmé :
L’univers m’étonne par son apparente incohérence plus qu’il ne me frappe par son intime harmonie.
Anatole France, « M. Stéphane Mallarmé », Le Temps, 15 janvier 1893, p. [2].
Notes
1. Mes inscriptions, p. 23. Le critique littéraire Robert Kemp la qualifie de platitude (« Surréalisme et surréalistes », Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 26 juillet 1945, p. 3).
Sources
- France (Anatole), « M. Stéphane Mallarmé », Le Temps, 15 janvier 1893, p. [2].
- Kemp (Robert), « Surréalisme et surréalistes », Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 26 juillet 1945, p. 3.
- Scutenaire (Louis), Mes inscriptions, 2e éd., [Paris], Gallimard, DL 1945.
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